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La Révolte des Orgues
13 ans plus tard

La Révolte des Orgues, 13 ans plus tard

Un concert exceptionnel en Hommage à Jean Guillou a eu lieu le 17 janvier 2020 à l’Église protestante unie de l’Oratoire du Louvre. Je m’y suis rendu, mon Nikon en bandoulière, avec émotion, car le programme annonçait (entre autres)  La Révolte des Orgues, jouée par les élèves et amis de Jean Guillou. Je les connaissais presque tous, certains (Zuzana, Martin, Jean-Baptiste, Étienne) rencontrés déjà à Zurich en août 2004, lors des « master classes » de J. Guillou à la Tohnhalle , et d’autres à Saint-Eustache à Paris, sur la planète Guillou.

Ça allait être la 15ème représentation de l’œuvre depuis sa création, juste après celle, donnée à la Cathédrale de Westminster, le 20/11/2019.

Flash back. En mai 2007, je me suis rendu à Landsberg (Allemagne) pour participer à la première mondiale de La Révolte et pour effectuer des repérages avant la captation vidéo que nous préparions avec mon camarade au son, Jean-Claude Bénézech, pour le 19 juin suivant (un DVD est disponible dans la boutique de ce site).

À Landsberg am Lech, une ville d’environ 30 000 habitants, située en Bavière, à 60 km de Munich, nous avons découvert le dispositif. Rappelez-vous, La Révolte des Orgues, op. 69 de Jean Guillou est une œuvre pour grand orgue, 8 orgues positifs, percussions et chef d’orchestre. Les orgues sont disposés dans le public, pour créer l’effet de spatialité. (Lisez cet article de Vincent Crosnier qui analyse l’œuvre.) Le complice de Jean Guillou dans cette aventure a été l’organiste et organisateur, chef d’orchestre et chef de chantier, ami de Jean, Johannes Skudlik. Il est également dédicataire de la partition de La Révolte des Orgues. C’est à J. Skudlik que La Révolte doit sa carrière internationale.

Jean Guillou était enchanté par cette mise en place organistique, les positifs étaient d’une belle facture. « Il y a plus d’orgues en Bavière que dans toute la France ! », s’exclamait-il.

J’ai le plaisir de vous présenter ce reportage photo, en noir et blanc révoltant. Le lecteur de l’article découvrira les artistes et le programme du concert à travers des images légendées.

Tomasz Cichawa

PS. J’écris ces mots le 26 janvier 2020. C’est le jour du premier anniversaire de la disparition de Jean Guillou. On est dimanche. Je me rappelle qu’il y a un an, c’était un samedi, une journée humide. J’étais à une soirée et ce fut mon ami Jean-Claude Bénézech qui m’a téléphoné pour annoncer la sombre nouvelle.

Avec les organistes :

David Cassan, Vincent Crosnier, Zuzana Ferjenčíková, Yanka Hekimova, Leonid Karev, Sarah Kim, Martin Kovarik, Jean-Baptiste Monnot, Étienne Walhain (orgues), Hélène Colombotti (percussions) et Léonard Ganvert (direction).

Récitant : Frédéric Brun

Photo ci-contre : La répétition de “La Révolte des Orgues à l’Oratoire du Louvre (Photo téléchargée depuis Facebook)

Le reportage présente 50 photos. Pour faciliter la navigation, vous pouvez uliliser des liens suivants :

• Avant le concert
• Première partie : Œuvres diverses
• Deuxième partie : La Révolte des Orgues

Avant le concert

Concert. Première partie

“Concerto pour quatre claviers” de J. S. Bach

Œuvres diverses

Toutes les œuvres de cette partie du concert étaient des transcriptions de Jean Guillou.

Frédéric Brun récite des poèmes de Jean Guillou : Orgues, Écho et Blason de la main, publié dans le recueil Le Visiteur (Christophe Chomant Éditeur, 2014).

Deuxième partie : La Révolte des Orgues de Jean Guillou

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