Jérôme Bosch (expo au Prado)
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Jérôme Bosch : 500 ans plus tard…

Quelle émotion de re-découvrir Jérôme Bosch ! Né Jheronimus van Aken vers 1450 à ‘s-Hertogenbosch (Bois-le-Duc, Pays Bas) et mort vers 1516, on sait très peu de sa vie. Reste une quarantaine de peintures et dessins, presque tous exposés lors de cette magnifique exposition au Musée du Prado à Madrid, l’hommage au peintre mort il y a 500 ans.

Cette exposition (du 31/5 au 11/9/2016) suit de près celle de Bois-le-Duc, qui a eu un succès phénoménal, en battant le record de fréquentation avec ses 421 700 visiteurs en trois mois.

Qu’est-ce qui rend si attractif ce “vieux” peintre ? Humanité et le regard philosophique sur l’Humain, fantaisie, imagination, humour, deuxième degré, liberté d’expression, professionnalisme… Jérôme Bosch est un conteur d’histoires facétieux, intelligent, engagé, critique. Observateur de la nature humaine, de sa possible dérive et de sa misère, il invente un langage pictural propre et unique, qui rend son discours immédiat car intuitif, tout en gardant une part du mystérieux, du fantastique.

500 ans plus tard, à part quelques craquelures, la peinture de Jheronimus n’a pas pris une ride.

Les affiches autour du Musée du Prado.

L’expo d’El Bosco. Avec l’église San Jerónimo el Real en perspective.

A l’approche de l’entrée du Museo Nacional del Prado. Quelques fantaisies.

Saint Jean l’Évangéliste à Patmos.

Tentation de Saint Antoine (attribué à J. Bosch)

Triptyque de Job.

Le Chariot de foin (panneau central du triptyque).

Visions de l’au-delà. (La Chute des damnés • La Rivière vers l’enfer • Le Paradis • Montée des bienheureux vers l’empyrée)

Le Jardin des délices (panneau central du triptyque).

Le Jardin des délices.

Le Concert dans l’œuf (copie d’après le tableau perdu de J. Bosch).

Le Triptyque de la Passion (réalisé par un ou plusieurs suiveurs de Jérôme Bosch) : L’Arrestation • Le Couronnement d’épines • La Flagellation du Christ.

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